TOUT SUR KALLYSTE.

 

Qui est le concepteur ?

Issu d’un milieu familial industriel en Lorraine, où la musique était par ailleurs fortement présente, Pascal Curin a très tôt été attiré par le domaine de l’électronique, et tout naturellement ses applications à l’audio.

Insatisfait des amplifications qui lui étaient alors accessibles, il a entrepris dès l’adolescence, à l’age de douze ans, une recherche personnelle dans ce domaine.

Doté d’un double diplôme d’ingénierie en électronique et électrotechnique, il a choisi de confirmer la voie de la recherche dans des applications qui l’ont amené à œuvrer pour le compte d’entreprises de pointe ou instituts, tels Eurocopter, Dassault, Eurotorp, l’Ifremer…

C’est en 2012 qu’ayant parallèlement continué à développer ses travaux audiophiles, il a décidé de se vouer exclusivement au fruit de ces quatre décennies enrichies d’expériences exigeantes.

Ainsi est née KALLYSTE, au service de la musique et des audiophiles, une démarche où la plus grande rigueur de travail aboutit à la plus belle liberté d’expression.

Qu’entendons-nous par “Musicalité” ? 

« Musicalité » est un mot hélas trop galvaudé dans le milieu audiophile, où il a perdu son sens premier : ce qui fait la différence entre un son ordinaire et un son utilisé dans un phrasé musical.

Un son musical est défini par sa fréquence, sa durée, son intensité. La fréquence (correspondant à une note) est fixe dans la restitution audiophile (une amplification ne joue pas faux…), les deux autres paramètres, initiés par le musicien, peuvent se trouver altérés par la mauvaise qualité d’un système de reproduction. (extrémités des sons et nuances masquées .)

L’identification du timbre d’un instrument se trouve dans l’attaque. Aussi le silence, la rapidité et la netteté sont primordiaux pour des timbres véridiques.

La richesse du timbre réside dans le respect quantitatif et qualitatif du déploiement des harmoniques : qu’il n’en manque pas, que leur déploiement ne soit pas confus.

Les amplifications KALLYSTE sont calculées pour développer un dégradé harmonique naturel, et être capables de restituer les timbres au plus proche de leur véracité instrumentale.

Quelles sont les fondements de la démarche ?

L’entreprise KALLYSTE existe depuis 2012, mais bénéficie d’une vie de recherche.

La motivation de la création est double : la passion pour l’électronique, et la volonté de la pousser au plus loin afin de servir au mieux la musique, non pas dans une démarche hifiste (qui accorde généralement une identité, une couleur au matériel, chaque marque faisant « son » son), mais dans une démarche de véracité musicale.

KALLYSTE est en permanente corrélation avec l’univers des musiciens et techniciens du son, dont certains nous consultent pour tester leurs enregistrements. Il n’y a aucune rupture entre source et restitution, et d’ailleurs KALLYSTE a aussi produit un ampli pour instruments.

Le résultat souhaité est de se rapprocher au maximum de l’authenticité du son live, dans la restitution des harmoniques et leur déploiement, le naturel et la richesse des timbres, les écarts dynamiques.

Le principe : ne rien ajouter, ne rien retrancher. Pas de sur-coloration, aucun masque, et une restitution du spectre totalement équilibrée, une image bien présente sans focalisation ni projection.

Ainsi KALLYSTE allie des caractéristiques parfois considérées comme opposées : silence profond et transparence (pas de matité), rapidité et impact sans agressivité, bande passante très étendue mais aigus riches en timbre jusqu’au plus haut du spectre, richesse des timbres et grand naturel.

La conception ne tolère aucun compromis, elle se fait dans cet ordre : études, schémas, circuits, choix des composants (de la qualité et aux caractéristiques les plus supérieures), implantation (place des éléments les uns par rapport aux autres), ce qui détermine les dimensions de l’appareil, étude mécanique (intégration dans les coffrets et conception de ces-derniers), puis , seulement en fin d’étude, le design esthétique. Les PCB – circuits imprimés – sont réalisés sans l’aide de routages automatiques pour un positionnement optimal des composants et des pistes, et ce dans le but d’éliminer tout problème d’induction préjudiciable à la qualité du son.

Il est important de noter que les buts (en termes de résultats) qui déterminent les choix techniques ne sont en aucun cas orientés par le fait que les productions KALLYSTE intégreront un système composite : les caractéristiques intrinsèques n’ont pas à être influencées par celles des matériels concomitants.

KALLYSTE est en outre totalement indépendant des modes et usages convenus, tant techniquement qu’esthétiquement.

Quelles sont les caractéristiques techniques distinctives ?

Les choix techniques de Pascal Curin sont personnels.

Sommairement, le choix de la Classe A/B répond au fait que la Classe A occasionne une déperdition d’énergie incompatible avec la volonté d’efficacité concentrée, et que la Classe D nécessite, pour éviter les nuisances inhérentes à son principe, des solutions incompatibles avec une transparence maximale. La Classe A/B est donc la voie la plus favorable.

Le principe est de concevoir des schémas les plus épurés, pour une efficacité la plus directe. Nombre de matériels Hi-End aujourd’hui reposent sur une sur-complexité destinée à ce qu’ils soient perçus comme plus recherchés, mais ce n’est pas la meilleure solution pour une efficacité maximale, car plus on ajoute de composants plus les interactions doivent être gérées, et au final c’est le résultat qui s’en trouve encombré. Contrairement aux idées reçues, il est d’ailleurs plus difficile d’épurer les schémas, car cela demande une compréhension beaucoup plus profonde de la relation entre leur exploitation et le signal audio.
Ainsi les matériels KALLYSTE peuvent être décrits comme des concentrés d’efficacité directe.

Dans la continuité de cette démarche, les créations KALLYSTE n’ajoutent aucun procédé inutile à l’usage haute-fidélité.
Ainsi la pratique de symétrisation du signal est proscrite. (À ne pas confondre avec la conception symétrique de l’appareil.) Rappelons que cette technique du signal symétrisé n’est utile (indispensable en l’occurrence), que dans le contexte de très grandes longueurs de câblages, en usage sono et studio, et est en revanche nuisible à la qualité du résultat en usage domestique de haute-fidélité : elle consiste en un dédoublement du signal, puis inversement en une désymétrisation, et entre les deux l’usage soit d’une transformateur qui va nuire à la bande passante, soit d’une solution électronique qui va nuire au silence.

La quasi totalité des matériels utilisant des tubes en Haute Fidélité, fonctionnent à base de triodes. Pascal Curin n’a pas choisi cette facilité et exploite des pentodes, tubes plus évolués, mais nécessitant une étude techniquement plus approfondie pour en exploiter les incomparables qualités audio.

les tubes sélectionnés sont de grade militaire, capables de supporter des contraintes considérablement plus importantes que celles qui leur sont demandées dans les matériels KALLYSTE.

L’exemplaire fiabilité des productions KALLYSTE est en partie due au fait que les composants, y compris les tubes, sont exploités bien en-deça de leur potentiel maximal, ce qui garantit en même temps une ressource toujours confortable, plus que suffisante, et une préservation du matériel. C’est pourquoi les productions KALLYSTE sont garanties 10 ans.

L’alimentation utilise des tubes redresseurs. Car les redresseurs aux silicium, vulgairement appelés « diodes », ont la fâcheuse habitude de générer des « pics »de commutation qui sont préjudiciables à la qualité du courant utilisé pour l’alimentation des divers modules, et ce quelles que soient les précautions prises. Ces « pics » de commutation sont susceptibles de générer des harmoniques de rang impair dont l’effet est de rendre l’écoute dure et fatigante.

La qualité du silence, primordiale pour une écoute de haute qualité est obtenue par le choix de composants High-End aux tolérances très élevées et aux caractéristiques de bruit extrêmement faible, utilisés dans des montages sans concession sur des PCB réalisés sur cahier de charges pour KALLYSTE.

La rapidité n’est pas due au hasard. Elle est due à des recherches électroniques de grande rigueur et à une série de contrôles méthodiques. Il est clair que l’étude en amont des schémas est déterminante pour l’obtention de ce résultat. La rapidité d’un amplificateur va souvent à l’encontre de sa stabilité et cette dernière est obtenue, chez KALLYSTE, grâce à une recherche poussée de solutions originales développées dans notre laboratoire de recherche.

La tenue sonore des productions Kallyste est elle aussi la conséquence de la volonté de perfection voulue par Pascal Curin. La qualité des alimentation fait l’objet d’un soin tout particulier. Nous avons éliminé systématiquement l’utilisation de celles à découpage pour rester fidèle à des systèmes entièrement analogiques. L’utilisation de transformateurs réalisés spécifiquement pour KALLYSTE sur cahiers de charges, de filtrages particulièrement soignés sur des PCB capables de véhiculer des courants très élevés, permet une remarquable tenue dans la totalités des registres, et de remarquables transitoires sans jamais aucun effondrement. Contrairement à de nombreux produits du marché, les amplificateurs KALLYSTE sont tout à fait capables de restituer des graves amples et durables sans la moindre atténuation des fréquences aigues dans le même temps.

L’intégralité des préamplifications et amplifications KALLYSTE sont symétriques. Ce qui signifie que les deux voies sont strictement identiques, en préamplification, amplification et alimentation.

L’amplificateur le plus puissant et le plus rapide ne serait rien musicalement s’il ne prodiguait des timbres véridiques et riches.

La qualité des timbres restitués par les amplifications KALLYSTE est en fait la résultante de tous les points précédemment évoqués.

Comment la fabrication se déroule-t-elle ?

KALLYSTE fait en sorte d’avoir la maîtrise de toute la chaîne de fabrication.

Qui sont les intervenants ?

l’intégralité de l’étude technique, et quasiment toute la fabrication, sont réalisées au sein de l’atelier KALLYSTE. Les seuls éléments élaborés par des intervenants extérieurs sont les circuits imprimés, réalisés par une entreprise française, et les transformateurs, fabriqués sur cahier de charges par un prestataire européen.

Les composants sont de la plus haute qualité possible : aluminium aux standards de l’aéronautique, composants électroniques à faible niveau de bruit et caractéristiques draconiennes, triés et apairés, et de marques réputées (Vishay, Dale, Kemet, Panasonic, Nichicon…)

Un soin tout aussi important est apporté aux fils du câblage interne (pureté du métal et isolants neutres sont privilégiés).

Tout le processus de fabrication, chapeauté par Pascal Curin, bénéficie d’un auto-contrôle permanent.

Les appareils passent au banc de mesure pour réglage final.

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